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Désirs d'Avenir 76

La contre-présidente

23 Avril 2009 , Rédigé par Yvon GRAIC Publié dans #Débat

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Le président Sarkozy a-t-il réellement tenu les propos que l'on lui prête sur M. Zapatero ? Ségolène Royal a-t-elle eu raison de demander pardon à ce même M. Zapatero que le président de la République aurait offensé ? Ces deux questions que tout le monde se pose n'ont en réalité aucune d'importance. Les propos supposés du chef de l'État n'ont pas de valeur officielle. Ils n'auront de ce fait aucune conséquence sur les relations franco-espagnoles. À la différence du discours de Dakar qui avait lui un contenu officiel, les propos tenus à l'Élysée n'ont qu'une teneur privée. Quitte à rompre avec le conformisme ambiant, les propos du chef de l'État ne peuvent nullement être assimilés à un dérapage. Si dérapage il y a eu, il émane de ceux qui se sont crus obliger de contrevenir à des usages républicains élémentaires en rendant public des propos privés. Mais si tout ceci n'a aucune importance, pourquoi donc continuer à en parler ? Pour une raison simple. Parce que derrière la récidive calculée de Mme Royal, se dégage en réalité une manière pour elle de s'opposer à M. Sarkozy.

En effet, tout le monde a pu noter que face à un président de la République souvent imprévisible, capable de surprendre et toujours en mouvement, ses opposants avaient bien du mal à dégager une véritable ligne de conduite. On peut difficilement atteindre une cible qui fuit en permanence sans songer un instant à ajuster son tir. Cet anti-sarkozysisme primaire peut d'une certaine manière être renvoyé à la vieille thèse mitterrandienne selon laquelle le rôle d'une opposition est de s'opposer.   ....suite ici

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H
Pendant que l’UMP "allume" Ségolène Royal suite à ces excuses prononcées concernant le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy puis suite aux propos (off) tenus par ce dernier sur le Premier Ministre espagnol socialiste José Luis Zapatero, n'oublions pas les propos de celui qui était à l’époque ministre de l’intérieur a eu lors d’un discours devant la Fondation franco-américaine en septembre 2006.<br /> En voyage aux USA alors qu'il était numéro 2 du gouvernement, Nicolas Sarkozy a tout simplement remis en cause la politique menée par Chirac et de Villepin sur le conflit avec l'Irak. Pour l’actuel locataire de l’Elysée : "La menace de l’utilisation de notre droit de veto était inutile". Celui-ci critiquait ainsi le discours prononcé par le Ministre de affaire étrangère de l’époque, Dominique de Villepin, le 14 février 2003, à l’ONU, tout en dénonçant "l'arrogance française", les "mises en scène" et la "grandiloquence stérile". Il ajoutait par ailleurs, devant un auditoire américain, que "la France n’est pas exempte de reproches, car il n’est pas convenable de chercher à mettre ses alliés dans l’embarras, ou de donner l’impression de se réjouir de leurs difficultés".<br /> Alors que le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, s'interroge sur la santé mentale de Ségolène Royal ou que le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, l'accuse de "déshonorer la France", pensent ils la même choses des propos tenus à l’époque par Nicolas Sarkozy ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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